Cinquante ans jour pour jour après son entrée en service, l’armée de l’Air et de l’Espace a commémoré un demi-siècle d’opérations menées par le Puma. La cérémonie s’est tenue sur la base aérienne 126 de Solenzara (Corse du Sud) qui avait reçu la première machine, et concentre aujourd’hui une bonne partie de la flotte réunissant dix-huit appareils.
La vocation première de l’escadron d’hélicoptère 1/44 « Solenzara » réside dans la recherche et sauvetage (Search and Rescue ou SAR) en mer, une mission historique du Puma réalisée sur quasiment la plupart des plots de déploiement actuels, à Djibouti, Nouméa et en Guyane. L’alerte est tenue à une heure en heures ouvrables et deux heures en heures non ouvrables.
En outremer, le spectre opérationnel est plus large qu’en métropole (le Puma est le seul hélicoptère de manoeuvre du territoire) et interarmisé ; les Puma assurant en Guyane le soutien des unités de l’armée de Terre déployées en forêt vierge (comme le soutien des populations en cas de besoin).
Depuis 2004, les Puma sont progressivement remplacés par des Caracal, mouvement qui s’accélère avec le vieillissement de l’appareil : huit machines neuves (commandées dans le cadre du plan de soutien à l’économie) vont être livrées à partir de cette année, et huit autres vont être récupérées de l’armée de Terre — qui recevra à la place des Caïman standard 2 — à compter de 2026.
La boucle est en quelque sorte bouclée, puisque le développement du Caracal avait été lancé en partie pour trouver successeur à l’une des versions du Puma dédiées à la recherche et sauvetage au combat (RESCO).
À ce stade, aucune date n’a été déterminée définitivement pour l’arrêt de service du Puma.
L’armée de Terre, qui détient vingt appareils, entend l’exploiter encore jusqu’en 2030.
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