Le missilier norvégien Kongsberg s’est vu notifier un contrat de 141 millions de dollars pour procéder à la phase initiale de développement du futur missile antinavire 3SM (Supersonic Strike Missile).
Ce contrat, qui a été attribué par la NDMA (Norwegian Defence Materiel Agency), va permettre à Kongsberg Defence & Aerospace (KDA), en partenariat avec plusieurs industriels allemands (Diehl Defence et MBDA Deutschland), de poursuivre le programme annoncé en novembre 2023 portant sur le développement et la réalisation du missile supersonique antinavire de nouvelle génération 3SM, destiné à prendre la suite du NSM (Naval Strike Missile), ce dernier ayant fait l’objet, depuis sa mise en service en 2012, de commandes importantes de la part de plusieurs pays (Allemagne, Espagne, États-Unis, Norvège, Pologne et Royaume-Uni notamment). Cela étant, le 3SM, qui devrait être prêt en 2035, n’est pas le seul projet de missile antinavire à longue portée de nouvelle génération en Europe puisque la France et le Royaume-Uni, rejoints par l’Italie, développent le FMAN/FMC (futur missile antinavire/ futur missile de croisière), qui pourrait être opérationnel à partir de 2030.
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