Après une fin d’année sous tension, un calme précaire semble être de mise au moment de ces écrits. Malgré l’arrivée des premiers Mirage 2000-5 en Ukraine, la supériorité aérienne reste toujours dans le camp russe. Au Moyen-Orient, l’activité aérienne israélienne a fortement diminué depuis le début de la trêve, mais reste réactive au moindre geste des adversaires. Et au large de Taïwan, la gesticulation politique chinoise est toujours présente bien qu’elle accuse une plus faible intensité.

Les avions de sixième génération prennent leurs marques et effectuent leurs premiers vols.

Mais irons-nous uniquement vers de nouveaux avions ? Non, car, quels que soient les pays, une constante apparaît avec le couple avion-drone ailier, à tel point que l’USAF envisage même de revoir en profondeur sa politique d’équipement et de développement.

L’évolution prévisible de la guerre aérienne en 2030, puis en 2050, se tournera vers des programmes de type NGAD (Next Generation Air Dominance ou domination aérienne de nouvelle génération) avec le développement des avions de 6e génération pour répondre surtout aux J-36 et J-50 chinois. Ou alors de manière moins onéreuse et plus rapide en modifiant des appareils en service en y associant des drones, tel le programme « Quarterback », à savoir un avion capable de contrôler depuis l’arrière un essaim de drones. Enfin, dans une seconde phase, avec de nouveaux appareils spécialement conçus pour évoluer dans les environnements non permissifs post-2050.

Bonne lecture
Pascal Podlaziewiez
Rédacteur/conseiller éditorial

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