Dominique Tardif, le nouveau major général de l’armée de l’Air (MGAA), a un parcours professionnel atypique. Il est d’abord un « Gadzart », c’est-à-dire un élève ou un ingénieur de l’École nationale supérieure d’arts et métiers (ENSAM). Il a ensuite accumulé 6 400 heures de vol sur des avions tels que le Transall, le Hercules, le Casa 235, le Xingu et le TBM700. L’essentiel de sa carrière aéronautique a été consacré au Transall, au sein de l’escadron 3/61 « Poitou » (de pilote à adjoint du leader pilote), après qu’il eut obtenu son brevet de pilote de transport en 1994.

Il a aussi été rédacteur puis commandant en second au sein de l’équipe de marque A400M, et chef opérations et commandant de l’École d’aviation de transport. Il a ensuite rallié Paris en tant qu’officier de cohérence d’état-major au bureau plan de l’état-major de l’armée de l’Air et de l’Espace (AAE), avant de devenir directeur des expérimentations au centre d’expertise aérienne militaire (CEAM), de 2012 à 2016.

Plus tard, le colonel Tardif a commandé la base aérienne 186 à Nouméa (2016-2018), la brigade aérienne de contrôle de l’espace (2018-2020), puis est devenu le représentant français de l’opération Chammal (2020-2021).

Il a à nouveau enchaîné les postes parisiens : sous-chef de l’activité à l’état-major de l’AAE, inspecteur de l’armée de l’Air, avant de devenir MGAA en mars.