Il y a désormais plus d’un an et demi que l’armée israélienne déclenchait l’opération Épées de fer en réponse à l’attaque massive et coordonnée palestinienne guidée par le Hamas. Comme l’on pouvait s’y attendre, la flotte de combat de l’armée de l’air israélienne — ou Israeli Air Force (IAF) — a été engagée dès les premières heures du conflit à Gaza. Au cours des mois suivants, elle a mené successivement des frappes aériennes contre d’autres menaces ou considérées comme telles en Iran, en Syrie, au Yémen, au Liban et en Cisjordanie.
C’est à 10 h 47 heure locale, le 7 octobre 2023, soit quelques heures après les incursions et premiers tirs palestiniens, que les appareils de combat de l’IAF sont entrés dans la danse pour effectuer une série de frappes visant à sécuriser les zones frontalières à la bande de Gaza et plus au nord, celles avec le Liban ; frappes qui se sont intensifiées au cours des jours suivants. Les sorties de l’IAF ont constitué la première phase de l’opération Épées de fer (ou...
La suite est réservée aux abonnés.
Déjà abonné ? Se connecter