Attendu pour 2030, le Rafale F5 vise à améliorer les capacités opérationnelles des forces aériennes françaises, grâce à des avancées technologiques spectaculaires, tant pour les missions conventionnelles que pour les missions des FAS- forces aériennes stratégiques- liées à la dissuasion nucléaire, en réponse à l’évolution rapide des menaces.
Le général Jérôme Bellanger, chef d’état-major de l’armée de l’air et de l‘espace, qualifie « le F5 de « nouvel avion et non pas une évolution du standard F4, de par sa connectivité et le combat en équipe. Le Rafale F5 ouvre un nouveau chapitre pour l’armée de l’air et de l’espace française. »
Le Rafale standard F5 : à la pointe de la technologie
Le F5 va renforcer les innovations en matière de connectivité et de puissance de traitement des données déjà en service sur le standard F4.3 (câblage entièrement repensé pour augmenter ses capacités de calcul). Il bénéficiera d’une intégration renforcée avec d’autres systèmes et sera interopérable avec les aéronefs comme les Gripen et autres F-35. L’avion sera aussi connecté au Global Combat Air Programme (GCAP), qui réunit le Royaume-Uni, le Japon et l’Italie. Il pourra être appuyé par un drone furtif de combat de type nEUROn, conçu pour faciliter les opérations de reconnaissance et la pénétration des défenses adverses.
Parmi ses nouveautés, des nouveaux moteurs M88 T-REX fourniront 20 % de poussée en plus, que les moteurs actuels M88.
Sur le plan de l’armement, il sera en mesure d’emporter le missile nucléaire hypersonique ASN4G (Air-sol nucléaire de 4e génération.), le missile antiradar RJ10 et un missile aérobalistique.
« Grâce à ces évolutions, le Rafale F5 offrira aux aviateurs, dont ceux des FAS, une supériorité dans les futurs théâtres d’opérations, leur permettant notamment d’affronter des défenses aériennes toujours plus performantes et de maîtriser des environnements de plus en plus contestés, tout en misant sur la guerre électronique. Les armées françaises se préparent ainsi à relever les défis stratégiques des prochaines décennies. »