Décidément, Turkish Aerospace Industries (TAI) aura été à l’honneur au printemps dernier avec, cette fois, le vol inaugural de son prototype d’hélicoptère d’attaque T929 Atak-2, qui a fait suite au premier vol du Hürjet.
Cependant, le prototype en question, qui avait démarré ses moteurs pour la première fois le 26 avril dernier, est resté très peu de temps en vol, parcourant une courte distance au ras du sol avant de se poser.
Les essais en vol du T929 Atak-2 devaient se poursuivre au cours de l’été, avec des durées de vol au fur et à mesure plus importantes.
Ce premier saut de puce a été l’occasion pour TAI de donner un peu plus d’informations sur son hélicoptère, qui est propulsé pour l’instant par des moteurs de fabrication ukrainienne de la série TV3- 117 de 2 500 chevaux. Décrit comme un hélicoptère d’attaque de « classe lourde », il affiche un poids total de 25 000 livres, dont 3 300 livres d’armes et d’équipements.
Son avionique, développée par Aselsan et intégrée localement, comprend notamment un ordinateur de mission permettant de faire fonctionner tous les systèmes de l’aéronef, y compris le système de ciblage et d’identification Aselflir 300T, des écrans multifonctions couleur VMFD-68 et une unité d’affichage centrale CDU-900Z. Le cockpit dispose d’un affichage numérique à grande surface (WAD), similaire à celui du Hürjet. En ce qui concerne l’armement, produit pour l’essentiel par des fabricants turcs, le T929 Atak-2 disposera, en plus de son canon à entraînement électrique Aselsan T-30H de 30 mm, de missiles antichars à longue portée UMTAS et L-UMTAS, ainsi que de roquettes guidées Cirit de 70 mm. L’équipement de guerre électronique prévu est également de conception turque, avec une suite intégrée comprenant des capteurs d’alerte de tirs de missiles, un brouilleur de radiofréquence et un système de contre-mesures infrarouges directionnelles (DIRCM) pour se protéger contre les menaces guidées par infrarouge.
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