Très tôt, la France a dit sa volonté de participer à l’effort des pilotes ukrainiens, même si, à ce stade, il n’y a pas d’intention de fournir des chasseurs français à Kiev. Cette résolution a été réaffirmée mi-janvier lors d’une conférence internationale de donateurs : l’effort devrait être mené à Cazaux par le Français SDTS et le Canadien Top Aces (qui dispose de F-16).

Une vingtaine de pilotes devraient être instruits dans les mois à venir, avec un début de formation fin février.

Le montage n’a pas été détaillé à ce stade : l’armée de l’Air devrait fournir ses Alpha Jet utilisés avant le passage intégral au PC-21, sans avoir a priori à fournir d’instructeurs, qui seraient amenés par le secteur privé. L’envoi de F-16 en France pour l’entraînement des pilotes ukrainiens n’était par contre pas privilégié : leur maturation pourrait être réalisée dans un pays qui en cèdera à l’Ukraine.

Des aviateurs ukrainiens avaient déjà été formés en France voici quelques mois, mais sur le seul thème du sauvetage de combat.