Le groupe aéronaval (GAN) formé autour du Charles-de-Gaulle a participé du 26 avril au 10 mai à une quinzaine de jours d’exercice de haute intensité organisé par l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN). Neptune Strike, qui se tient chaque année depuis 2022, a mobilisé quinze États membres (dont, pour la première fois, la Suède depuis son adhésion,) et cinq groupes aéronavals ou amphibies formés autour du Charles-de-Gaulle, de l’USS Eisenhower, du Cavour (Italie), du Juan Carlos I (Espagne) et de l’Anadolu (Turquie).
Entre autres séquences, les aéronefs du GAN ont participé à un double raid simultané, avec une mission de défense aérienne au-dessus de l’Allemagne, et une protection d’un débarquement amphibie en Albanie. Un Phénix de l’armée de l’Air et de l’Espace a été mobilisé pour soutenir les Rafale Marine.
D’autres Rafale Marine ont également participé à une séquence contre quatre F-16 grecs. De son côté, un Hawkeye de la flottille 4F a réalisé une mission de surveillance de l’espace aérien roumain, avec une escale technique courte sur place pour ravitailler.
Ensuite, le groupe aéronaval a participé à un entraînement de haute intensité avec son homologue italien, formé autour du porte-aéronefs Cavour, mobilisant quarante-deux navires de surface, six sous-marins et cinquante-deux aéronefs.
Au bilan, les avions (dix-huit Rafale Marine et deux Hawkeye) ont volé six cent cinquante fois, pour un total de mille heures de vol.
Les cinq hélicoptères (Caïman, Panther et Dauphin Pedro) ont généré trois cents heures en deux cents vols et l’ATL-2, basé à La Sude (Crète), a réalisé douze missions, soit quatre-vingt-dix heures de vol.
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