L’astronaute Sophie Adenot doit embarquer dans la station spatiale internationale (SSI ou ISS) au printemps 2026. Elle va devenir alors la deuxième astronaute féminine française à opérer dans l’espace, trente ans après Claudie Haigneré, et la onzième, hommes et femmes français confondus. L’aviatrice — elle était pilote d’hélicoptères dans l’armée de l’Air et de l’Espace — a commencé en mai son entraînement au Johnson Space Center de Houston (États-Unis), après sa sélection dans le corps très fermé des astronautes de l’Agence spatiale européenne (ESA). Elle venait juste d’achever son entraînement au Centre européen des astronautes à Cologne (Allemagne).

L’astronaute va devoir ingurgiter quinze mille procédures d’ici son décollage pour l’ISS. Elle devrait y séjourner six mois, et participer à environ deux cents expériences scientifiques. Puis c’est un Belge, Raphaël Liégois, qui lui succèdera.

Pilote de Caracal de 2008 à 2012, puis de Super Puma de 2012 à 2017 dans l’armée de l’Air et de l’Espace qu’elle a intégrée en 2005, Sophie Adenot est ensuite qualifiée pilote d’essai en 2018 à l’Empire Test Pilot School (ETPS) au Royaume-Uni. À l’issue, et jusqu’en 2022, elle est employée comme pilote d’essai par la direction générale de l’armement (DGA) à Cazaux. Elle est titulaire de trois mille heures de vol.