Outre les Mirage 2000-5 destinés à l’Ukraine — dont on ne connaît toujours pas le nombre — le ministère des Armées (Minarm) a actualisé ses perspectives de cession de matériels d’ici à 2028. Pour l’heure, ce sont les hélicoptères qui semblent fournir le plus de possibilités, avec vingt-quatre Puma prévus, dont douze de l’aviation légère de l’armée de Terre (quatre dès cette année et huit de plus d’ici 2027, mais ils ne seront pas forcément complets suite à des cannibalisations).
L’armée de l’Air et de l’Espace (AAE) se séparera quant à elle d’un appareil en 2024, cinq en 2025 et six en 2026. Les trois Super Puma de l’ET60 servant au transport gouvernemental ne seront pas retirés du service avant 2026. Initialement, ils devaient être remplacés par des EC225, projet qui a été décalé pour raisons budgétaires.
Prévu de longue date, l’AAE va aussi se séparer de ses deux Falcon 2000 achetés sous la présidence Sarkozy au profit de Falcon 900 (ce qui permettra d’harmoniser la flotte à quatre appareils de ce type). Un premier Falcon 2000 doit être vendu en 2024, et le deuxième en 2025.
Un premier ATL-2 — largement prélevé en pièces — pourra aussi être vendu à partir de 2028. Les Guardian, qui seront retirés du service à partir de la fin de l’année, vont également être cessibles à partir de 2025 avec un premier appareil, suivi de deux autres l’année suivante.
Là aussi, le Minarm anticipe sur le fait que ces appareils auront servi de réservoir de pièces de rechange aux deux appareils maintenus en service, notamment pour les réacteurs. Sur la période, quatre Falcon 10 seront en outre accessibles : un en 2025, un en 2026 et deux en 2027.
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