Des drones américains ont été commandés courant avril pour des opérateurs militaires français non précisés, ajoutant donc deux nouveaux modèles en inventaire : l’eBee Vision (40 systèmes) et une autre version non précisée (9 systèmes). Ce contrat de 3,4 millions de dollars est présenté par AgEagle Aerial Systems comme le plus gros de son histoire, commencée en 2010 pour fournir des solutions à l’agriculture.
L’eBee, quant à lui, n’existe que depuis l’an dernier ; il avait notamment été présenté à des unités américaines et des forces spéciales européennes, dont les Françaises, acquéreuses probables.
Grâce à sa structure en polypropylène expansé, l’eBee Vision est un poids plume (1,6 kg pour une envergure de 1,20 m), tout en étant difficile à détecter avec une faible émission acoustique (moteur électrique) et un faible rayonnement radar. Il est notamment doté de deux caméras jour (avec zoom x32 pour l’une) et d’un capteur infrarouge Boson capable de zoom x5. La station de contrôle offre un écran de contrôle de 7 pouces, d’une endurance de cinq heures (soit environ trois vols à endurance maximale) sans recharge.
Mis en oeuvre en trois minutes par son unique opérateur qui raccorde les ailes au fuselage, il peut voler jusqu’à vingt kilomètres de sa station de contrôle, y compris dans des environnements sans GPS. Sa vitesse de croisière est de 45 km/h, pour une vitesse de pointe de 72 km/h.
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