Le 24 juillet, la plate-forme affrètement transport de Villacoublay a diffusé un appel d’offres pour la location d’aéronefs destinés à l’entraînement des parachutistes des armées.
Les aéronefs concernés devront être certifiés et dotés d’un équipage pour leur mise en oeuvre. La date limite de rendu des offres est fixée au 16 septembre. Les sauts concernés peuvent aussi bien être en ouverture automatique (à basse altitude) qu’en ouverture commandée retardée (à grande, voire très grande hauteur) et concernent principalement des commandos parachutistes des trois armées (unités du commandement des opérations spéciales, commandos de la 11e brigade parachutiste), ainsi que des instructeurs (moniteurs parachutistes, largueurs), des parachutistes, et même des expérimentations de mises à terre de matériel et d’équipements individuels. Les prestations seront réalisées à proximité des unités, mais également sur tout le territoire national et « exceptionnellement sur le territoire européen ».
Contrairement aux procédures retenues jusqu’à maintenant, cette opération n’est pas un marché unique, mais un système d’acquisition dynamique qui offrira au ministère des Armées plus de plasticité dans la gestion des activités, en choisissant au fur et à mesure parmi les offreurs sélectionnés (si plusieurs ont la capacité nécessaire). Les seize marchés actuels doivent s’achever en fin d’année pour cinq d’entre eux, mais certains courent encore jusqu’en 2025 (cinq), 2026 (trois) et même 2028 (trois). Les aéronefs concernés offrent un minimum de cinq à vingt-deux sautants.
Le ministère des Armées compte s’engager sur une période initiale de douze mois, reconductible jusqu’à un maximum de quarante-huit mois et 70 millions d’euros hors taxes et avitaillement des aéronefs.
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