C’était anticipé, les militaires français impliqués dans la protection des Jeux olympiques, notamment les deux mille quatre cents aviateurs, n’ont pas manqué de travail.

Au 1er août, un premier bilan transmis à RAIDS-Aviation par le général Stéphane Groën, no 2 du commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes, évoquait déjà une trentaine d’interpellations de télépilotes de drones, majoritairement à Marseille, et bien plus de détections.

Aucune de ces situations n’avait un rapport avec des menaces réelles, mais comme toujours à un défaut d’information des télépilotes — touristes étrangers, français ou encore autochtones —, qui ne connaissent pas les réglementations. Mieux connues par les pilotes d’aéronefs, notamment les pilotes privés, une dizaine d’aéronefs ont néanmoins fait l’objet de mesures polaires avec mobilisation via chasseur ou hélicoptère pour prendre en compte l’appareil civil qui, à son atterrissage, était confié aux forces de sécurité intérieure. Rappelons que les infractions peuvent aller jusqu’à la perte de la licence de pilote et la confiscation de l’appareil.

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