Le chef d’état-major de la Marine, l’amiral Pierre Vandier, est devenu le 1er septembre le major général des armées, aux côtés du général Thierry Burkhard, chef d’état-major des armées (CEMA). Succédant au général Éric Autellet, il sera notamment chargé d’une mission de réforme de l’état-major des armées et apparaît comme le probable successeur de l’actuel CEMA. Il est remplacé à la tête de la Marine par l’amiral Nicolas Vaujour (photo 1), qui était jusqu’alors sous-chef opérations (SCOPS) de l’EMA.

C’est un aviateur, le général Thierry Garreta (photo 2), qui reprend ce poste stratégique.

Il était jusqu’alors chef du Centre de planification et de conduite des opérations (CPCO). Un parcours identique à celui du précédent SCOPS issu de l’armée de l’Air, le général Stéphane Mille, actuel CEMAAE.

Le général Philippe Moralès a pris ses fonctions de major général de l’armée de l’Air début juillet, succédant au général Frédéric Parisot, parti au GIFAS. Le commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes a été confié au général Laurent Rataud. De 2016 à 2019, il avait dirigé l’état-major opérationnel Air avant d’être promu commandant en second des opérations spéciales, puis sous-chef plans-programmes de l’armée de l’Air et de l’Espace. Il est aussi un des généraux les plus expérimentés, avec pas moins de 250 missions de combat en 14 détachements opérationnels, pour un volume de 3 600 heures de vol. Parmi les nombreux sujets qu’il aura à gérer figure la protection des grands événements sportifs de 2023 (Coupe du monde de rugby en septembre) et de 2024 (JO). L’armée de l’Air a d’ailleurs nommé un officier général dédié à cette seule mission des JO, Arnaud Bourguignon (photo 3).

Le général Marc Le Bouil (photo 4) est devenu, quant à lui, début août, le nouveau commandant des forces armées en Guyane (FAG). Il était jusqu’alors commandant en second des forces aériennes stratégiques et a commandé la projection Pégase dans le Pacifique, en juin-juillet. Dans ses nouvelles fonctions, il devra notamment poursuivre un engagement opérationnel élevé (lutte contre l’orpaillage, protection des tirs du port spatial européen, lutte contre la pêche illégale), tout en modernisant le capacitaire des FAG, avec notamment l’arrivée attendue d’hélicoptères Caracal pour remplacer des Puma quinquagénaires à bout de souffle.

Le général Arnaud Gary a été promu commandant du Centre d’expertise aérienne militaire de Mont-de-Marsan. Il était jusqu’alors chef d’état-major du général Philippe Lavigne, commandant de la Transformation de l’OTAN.

Le CEPA/10S a vu le départ de son chef Boris Bernard, après trois ans à la tête de l’unité d’expérimentation de l’aéronautique navale. Il est remplacé par un pilote de Panther, le capitaine de vaisseau Jean-Baptiste Allard, qui avait déjà servi à Hyères comme commandant en second. Il était jusqu’alors en charge des dossiers aéronautiques à l’état-major de la Marine.

La base de Hyères est commandée depuis début juillet par le capitaine de vaisseau Frédéric Barbe (photo 5), un pilote de Caïman qui arrive de l’état-major de l’aéronautique navale où il a suivi les problématiques de ressources humaines.

Le Charles-de-Gaulle a été confié au capitaine de vaisseau Georges-Antoine Florentin (photo 6), un surfacier, qui succède à un pilote de Rafale, le CV Sébastien « Smarty » Martinot. Le nouveau pacha arrive du Centre des hautes études militaires, après deux années de second à bord du porte-avions.

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Photos

EMA (1), J.-M. Tanguy (5 et 6), AAE (2, 3 et 4).