La mission Jeanne d’Arc de la Marine a, comme chaque année, comporté une dimension aéronautique, avec le déploiement à bord du porte-hélicoptères amphibie (PHA) Dixmude d’un système de drones S-100 opéré par le CEPA/10S. L’un des deux drones a permis une saisie de drogue en océan Indien en début de mission, seulement 20 minutes après avoir pris son envol. Deux Gazelle du 3e régiment d’hélicoptères de combat ont aussi pris place à bord, avec 28 militaires pour leur mise en oeuvre. Ce détachement, assez traditionnel sur la Jeanne d’Arc, comportait une Gazelle lisse et une autre apte au tir de missiles Hot. Selon le pacha du Dixmude, les deux Gazelle ont généré plus d’un millier d’appontages (1 700 en comptant le Dauphin N3 de la Marine également engagé sur le Dixmude), de jour comme de nuit. Huit pilotes ont pu ainsi être formés aux opérations depuis un PHA.

Des missiles Hot ont aussi été tirés sur des cibles en mer, en utilisant une désignation d’un des deux drones S-100 du bord.