Mi-décembre dernier, un drone S-100 de la Marine française a testé lors de plusieurs vols un LiDAR de la société Riegl, prêté par le fabricant du S-100, à savoir Schiebel. Selon le centre d’expérimentations pratiques et de réception de l’aéronautique navale (CEPA) qui s’est chargé des essais — alors le seul exploitant de l’appareil dans la Marine —, ces premiers vols ont été concluants.
Lors de reconnaissances de plages, le LiDAR pourrait apporter ses capacités aux opérations amphibies en permettant d’éviter l’exposition d’une équipe composée d’une demi-douzaine de marins aux abords de la plage visée. Le LiDAR aurait aussi des capacités dans la guerre des mines en permettant leur détection à fleur d’eau ou entre deux eaux, sans pour autant régler la question des mines évoluant plus bas. Le CEPA espère disposer de son propre LiDAR d’ici à la fin du premier semestre, amenant ainsi plus d’autonomie pour les prochains vols d’expérimentation. L’emport d’un LiDAR est programmé depuis longtemps, faisant partie du programme prévu pour la capacité hydrographique et océanographique future (CHOF) qui emploiera par ailleurs des drones de surface et sous-marins.
Publié le
Texte
Photos
CEPA
Et aussi