C’est une première machine, mais peut-être pas la dernière : d’ici novembre, la douane va mettre en service un premier hélicoptère H160, remplaçant un Écureuil biturbine, en Martinique. L’appareil pourra aussi être employé, pour 35 % de son temps, en Guadeloupe voisine, ainsi qu’en Guyane, trois zones où la douane est confrontée à un trafic de drogue soutenu. Ce H160 opérera selon le même mode opératoire que les Écureuil, entre les Beech 350, qui assurent la détection lointaine, de jour comme de nuit, et les intercepteurs.

La Marine fournit également des moyens à ce dispositif interministériel de lutte.

Ce choix est la conclusion d’un long feuilleton pour trouver une succession aux appareils basés sur place (deux machines à l’origine), qui avait vu à la fois l’étude d’un achat patrimonial et d’une location, formule finalement retenue.AAAAA C’est Sabena Technics qui assurera la fourniture de l’appareil pendant quatre ans, avec deux options de deux années supplémentaires, en fonction des besoins de la douane. Sabena Technics se disant aussi prête à fournir au moins une machine en plus, puisque la société (en fait, Héli-Union, intégrée depuis à Sabena Technics) va recevoir un deuxième appareil de la chaîne H160, dans les mois à venir. Les deux machines avaient été commandées en 2020 (avec deux en option), afin de permettre à Héli-Union de mettre un pied dans le nouvel appareil, et de pouvoir se placer notamment sur des contrats de services comme celui gagné avec la douane.

Le premier appareil, lui, sortira mi-octobre, directement en configuration utilisable par la douane, avec un treuil, une boule optronique Euroflir 410 et un bac plongeur. Ces modifications avaient déjà été éprouvées par Babcock pour les H160FI destinés à la Marine.

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Jean-Marc Tanguy